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ARPEJ 40 Ans d’Histoire

Une brève histoire de l’ARPEJ…

Il y a 40 ans, dans un paysage culturel très différent de celui d’aujourd’hui, naissait l’ARPEJ…

En 1983, seules une poignée d’écoles dispensaient un enseignement du jazz et cette musique était absente, voire honnie de l’enseignement institutionnel.

Ainsi, l’ARPEJ, pionnière de l’enseignement du jazz, répondait à une forte demande ce qui peut expliquer une croissance très rapide dans sa prime jeunesse.

Elle fut également pionnière dans ses actions…

  • L’enseignement des musiques latines Afro-cubaines et afro-caribéennes dès 1988 (avec un département complet).
  • La Formation Professionnelle Continue (via l’AFDAS) a commencé dès 1990 et se poursuit jusqu’à nos jours.
  • Les années 2000 ont été marquées par la diversité et la cohérence des styles afro-américains enseignés : dès 1999, les musiques brésiliennes, puis le blues, le funk, le rhythm & blues, la soul et le jazz actuel…

L’ARPEJ prit alors comme complément de titre « École de jazz et autres musiques afro-américaines » et cette orientation esthétique et pédagogique n’a pas été reniée depuis.

  • Ce sont aussi des centaines de concerts d’élèves et de professeurs dans plusieurs haut lieux de diffusion : Sunset-Sunside, Triton, Duc des Lombards, Palais de Tokyo, Studio de l’Hermitage, la Maroquinerie…
  • Sa pédagogie a également fait preuve d’innovation, notamment en plaçant la pratique en orchestre au centre de l’enseignement, les autres cours (cours individuels d’instrument ou de chant, les disciplines théoriques et magistrales…) gravitant autour des ateliers de pratique collective.
  • Mais aussi des initiatives originales : ateliers à destination du jeune public, stages et master class très diversifiés (Triadic chromatic approach to improvisation par George Garzone, formation de formateurs, environnement social des musiciens, santé des artistes…).

Depuis 2010, elle maintient ce cap dans un contexte plus difficile : les centres de formation se sont multipliés et l’enseignement institutionnel s’est généralisé.

En 2014, Joe Lovano devient le président d’honner de l’ARPEJ succédant à Cedar Walton.

L’ARPEJ tient depuis contre vents et marées sans jamais renier les fondamentaux qui ont fait sa réputation (à ce titre, elle obtient une certification QUALIOPI en 2020).

Mais l’ARPEJ n’est pas qu’une école de musiques, c’est également une véritable Association loi 1901 et un lieu militant :

  • L’organisation de concerts solidaires et sociaux (Péniche du cœur, clinique Édouard Rist…).
  • Une prise de position de défiance vis-à-vis des diplômes de jazz des conservatoires doublée de réticence à la terminologie institutionnelle (notamment l’expression « musiques actuelles »),
  • Un rejet de l’élitisme au profit d’une bienveillance unanimement reconnue.

L’ARPEJ a conservé sa ligne esthétique sans concession à des mirages clientélistes et se tourne vers l’avenir avec confiance en cherchant de nouvelles voies :

  • usage des moyens digitaux pour transmettre, partager et faire de la musique (cours en visioconférences, stage d’outils de MAO….)
  • développement de l’enseignement de la musique à l’image (partenariats avec les écoles de cinéma et d’animation…)
  • adaptation des dispositifs d’accueil des musiciens en formation professionnelle dont l’environnement est en constante évolution

Michel Goldberg & Ketty Shahla

Zoom Arrière, en 2014, l’ARPEJ a fêté son 30e anniversaire.

Trente années… d’un travail patient et méticuleux d’enseignement du jazz et d’autres musiques afro américaines, nourri de convictions pédagogiques :

bannissant tout élitisme et esprit de compétition pour favoriser la créativité et la liberté de l’expression artistique de chacun ;

– favorisant la pratique (surtout en orchestre) sans négliger les aspects théoriques essentiels ;

– axant principalement l’apprentissage sur la tradition orale (par l’oreille, la mémoire musicale et la perception sensorielle).

Téléchargez la brochure spéciale 30 ans de l’ARPEJ

Depuis 1983 plus de 160 musiciens enseignants parmi lesquels :

Carine Bonnefoy, Bob Brookmeyer, Yves Brouqui, Georges Brown, Mario Canonge, Jean-Pierre Como, Alain Debiossat, Riccardo Del Fra, Dominique Di Piazza, Bill Dobbins, Prabhu Edouard, Carlos Esposito, George Garzone, Andy Gonzales, Jon Gordon, Ron Gorow, Simon Goubert, Gaël Horellou, Olivier Hutman, Alain Jean Marie, François Jeanneau, Olivier Ker Ourio, François Laizeau, Sara Lazarus, Christian Martinez, Daniel Mille, Patrick Moutal, David Patrois, Michel Perez, Laurence Saltiel, Claudia Solal, Patrick Villanueva, Christophe Walleme…

mains sur piano

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